Dessins à la craie
Des notes automatiques reflètent ma « pensée physique » à la croisée des chemins entre intuition et calcul. J’écris, dessins d’un simple trait primaire, je nomme mon sentiment par rapport à la nature et mon état physique intérieur. Comme un séismographe, je fais apparaître les plus petites secousses intérieures sur la surface visible.
Les dessins se font d’eux-mêmes, comme animés de l’intérieur. Ce qui est grand s’amenuise, ce qui est petit gagne en importance. Je renonce à tout ce qui est superflu, au bénéfice d’un condensé de l’expression de la pensée et de la perception.
Naît alors une sorte de laboratoire de mes propres potentialités, indépendamment de l’action sculpturale.